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jean louis beydon - Page 2

  • L'HISTOIRE D’UN CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES TOUJOURS A L’ETROIT

    Le nouveau conservatoire ODE occupe tous les esprits depuis plusieurs semaines et particulièrement ses derniers jours avant son inauguration prévu le week-end de  la fête de la Musique (19-20-21 Juin ). Occasion de rappeler qu’il a eu pour ancêtre l’Harmonie Municipale créée en 1926, voilà 87 ans. Elle regroupait environ 80 musiciens et organisait quelques cours collectifs pour former ses jeunes musiciens et répétitions dans le bâtiment du tribunal d’instance (ex-mairie). La guerre de 39/40 a interrompue ses activités qu’elle a reprise en 1941 et qui ont vraiment exploser vers 1958 lorsqu’elle est devenue une véritable école de musique, avec la création mais un peu plus tard en 1974, de l’association municipale de musique de Vanves, car le besoin se faisait sentir de créer l’enseignement d’autres instruments. En 1970-72, elle comptait 5 professeurs qui assumaient 40H de cours chaque semaine pour 111 élèves.    20 ans après, en 1980/81, elle enseignait 13 disciplines instrumentales de tous niveaux (piano, guitare, violon, violoncelle, flûte, clarinette, saxophone, percussion, trombone, orgue, hautbois et accordéon) à 419 élèves grâce à 17 professeurs qui assuraient alors prés de 149 H de cours.  Et son budget se montait à 784 000 frs dont la moitié provenait des inscriptions.  En 1989, elle avait 30 professeurs qui assuraient 300 H de cours pour 751 élèves avec une subvention de 1 050 000 Frs. Lorsqu’elle est devenue conservatoire Jean Françaix, en 1994, elle comptait 30 professeurs dispensant 30H de cours à 751 élèves. Prés de vingt ans plus tard, ce conservatoire était géré par la communauté urbaine GPSO avec plus de 750 élèves, 22 formations d’orchestres, 44 professeurs. Mais voilà, son problème était d’être toujours à l’étroit dans ses différents locaux

    Ce conservatoire a connu différents lieux géographiques : Des préfabriqués à l’emplacement du collège Saint Exupery au milieu des années 50. « Notre prof, assez âgé, pas pédagogique pour un sou, mais qui faisait cela par plaisir, donnait ses cours à 30 mômes qui se réduisait à 4 à la fin de l’année scolaire » raconte Jean Poidevin, directeur (1973-1986). Dans les années 60,  il était installé à la place du centre administratif et de la tour, dans un pavillon blanc, qu’il partageait avec la bibliothèque municipale au rez-de-chaussée, le stade de Vanves au premier. L’école de musique s’était installée dans une grande salle où avait été abattu les cloisons avec un petit bureau au second.  «  Au sous sol, la ville avait équipé une petite pièce à côté de la chaufferie pour mettre les trompettes car il y avait encore la batterie-fanfare qui y répétait » se souvient il. « Robert Picherot donnait ses cours de trompette, de cor, de tuba, de trombone. Il a eu les enfants de Maurice André comme élève » ajoute Jean Louis  Beydon.

    Pendant la construction du Centre Administratif, elle s’est retrouvée dans un petit pavillon préfabriqué, qu’elle partageait avec la Croix Rouge,  pendant 3 ans, avec un autre  petit pavillon rue Mansard pour les classes d’instruments bruyants. Avant de s’installer dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet partagé alors avec Vanves Animation Loisirs (VAL) et les Ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques. Elle disposait de l’auditorium au sous sol avec un petit bureau dont Jean Louis Beydon a fait sauter les murs en arrivant pour l’agrandir, et de 3 pièces à l’étage. Mais petit à petit, elle a grignoté son espace avec le départ du VAL, des ateliers, quelques transformations pour ouvrir de nouvelles salles de cours (avec suppression des toilettes au 1er étage). Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des cours à l’extérieur aux écoles du Centre, Max Fourestier, Marceau. « C’était très difficile de suivre tout ce qui se passait avec des instruments de musique à droite et à gauche, que l’on avait du mal à entretenir » reconnait Jean Louis Beydon. L’installation dans le pavillon du Stade de Vanves dont le secrétariat avait déménagé au PMS André Roche a permis une nouvelle et dernière extension attendue durant le mandat de Guy Janvier (PS).

    Et depuis plus rien, sauf ce projet de construction du conservatoire finalement rue Solférino, aprés avoir été envisagé à l’emplacement du pavillon (ex-stade de Vanves) et du bâtiment de la rue Guy Mocquet,  sur la place de la République à l’époque de la (défunte)  ZAC Saint Remy lorsque Didier Morin était Maire (1990-95) puis par Guy Janvier (PS) qui ne l’a pas fait lorsqu’il était maire et le regrette aujourd’hui… avec des propositions qui tombaient à chaque fois à l’eau. Finalement, c’est l’intercommunalité qui l’a rendue possible, avec GPSO qui a confié sa construction  au cabinet d’Architecte Babun-Renaud le 24 Juin 2010. Mais voilà, ce nouveau conservatoire ODE qui est un très bel instrument  ne va-t-il pas faire disparaître l’esprit d’équipe, la convivialité, la cohésion qui a  fait le succés de cette école d’initiation et de formation à la musique ?« Tout le monde sera là dans un même bâtiment. Il y aura peut être et sûrement des changements. Les professeurs se verront peut être moins, parce qu’actuellement ils se voient, se rencontrent en passant par le secrétariat au pavillon. . Et malheureusement c’est ce qui se passe dans les autres conservatoires où les professeurs se connaissent à peine. Alors que j’ai toujours voulu dés le départ, et avec Jean Louis qui a continué, qu’il y ait un esprit d’esprit, qu’il y ait vraiment une cohésion entre tous les professeurs » confiait au blog Jean Poidevin ex-directeur qui a précédé Jean Louis Bedon à la tête de ce conservatoire. C’est le seul risque et la crainte de tous ceux qui ont vécu une formidable épopée de la musique à travers cette école de musique et ce conservatoire comme élèves ou professeurs, tout en étant heureux de cette évolution.

  • DEPART A LA RETRAITE DE JEAN LOUIS BEYDON, DIRECTEUR DU CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES : « TOUT POUR LA MUSIQUE ! »

    La personne de Jean Louis Beydon est indissociable du conservatoire de Vanves depuis prés de 50 ans. Il a été l’âme de cette école de musique  avec  Jean Poidevin, directeur entre 1973 et 1986 auquel il a succédé. Et c’est important de le rappeler à un moment où il a pris sa retraite, avec cette petite cérémonie à l’hôtel de ville lundi dernier, et où le nouveau conservatoire sera inauguré à l’occasion de la fête de la musique 2015, et auquel il a énormément contribué. Pour Jean Louis Beydon, c’est l’histoire de toute une vie mais pas seulement, car il a su mener de front un itinéraire artistique très enrichissant dont il a su faire profiter ce conservatoire pendant prés de 30 ans, souvent en essayant de transgresser les codes et les règles de ce milieu de la formation musicale pour faire connaître et aimer la musique à des milliers de jeunes vanvéens.  A l’heure où s’inaugure ce nouveau conservatoire dont il a toujours rêvé pour Vanves, le Blog de Vanves au Quotidien souhaitait lui rendre hommage non seulement à lui Jean Louis mais aussi à toute sa famille. Saviez-vous que c’est son père qui a vraiment lancé l’enseignement à  d’autres instruments que ceux nécessaire à l’Harmonie municipale à Vanves … et en lui confiant les cours de piano en 1969

    Jean Louis Beydon  a commencé commeélève de saxophone en 1964/65, avec ses frères à l’harmonie municipale (Jean Philipe à la clarinette, Jean Paul à la Trompette, Jean Olivier au Cor) « J’étais un peu jaloux, car j’avais envie de jouer dans un orchestre. Mon père m’a inscrit, m’a acheté un saxophone alto, et j’y suis entré » raconte t-il. Puis comme professeur de piano en 1969 avec notamment comme élève Bertrand Giraud qui est devenu un grand pianiste et le directeur du concours Jean françaix… tout en en devenant directeur des écoles d’Etrechy et de Morigny. « A mon arrivée, à la tête de l’école de musique, nous avions beaucoup moins de disciplines que maintenant, moins d’heures de cours. Nous disposions de très peu de moyens, très peu d’ensembles, une harmonie. Il fallait faire avec les moyens du bord sans beaucoup d’animations en dehors d’un ou deux concerts dans l’année, une audition générale d’élèves qui se passait généralement à la salle des fêtes de l’hôtel de ville en utilisant le vieux piano à queue ».

    PAS DE BARRIERES ENTRE LES MUSIQUES

    L’une de ses premières initiatives est d’avoir monté «  Emilie Jolie », comédie musicale qui a apporté un énorme « plus » à l’école de musique, qui a marqué les esprits, la plupart insistant sur une « formidable aventure vécue » avec ce spectacle mais aussi d’autres comme « les naufragés de la terre » ou « l’école chante Brel ». Il  a organisé des séjours ski-musique aux Carroz d’Araches dans le village de vacances des Flocons verts sur le modèle des classes de neige avec musique la matin, ski l’après midi. Grâce à son directeur adjoint, Jacques Grillot, qu'il a accompagné sur scène pour chanter Brel.  Enfin, il n’avait pas hésité à faire  des interventions en milieu scolaire, des spectacles étant montés avec les écoles notamment et surtout celles du Centre et  Marceau…  « J’ai assez mal vécue mes études personnelles scolaires, avec des professeurs mis sur un piedestal,  des élèves qui étaient un peu comme des moutons, avec solfège et examen en fin d’année…Ce n’était pas mon état d’esprit. Lorsque je suis devenu professeur, je me suis dit que je ne voulais pas enseigner comme on m’avait appris. Je voulais bousculer les choses, car avec la musique, il y a la danse, l’art dramatique. Je déteste les barrières entre les musiques. Très jeune, je me suis aperçu que l’on pouvait faire de la musique en classique, contemporaine, ancienne, que l’on pouvait improviser, créer… L’imagination et la création étaient très absentes à l’époque de ces lieux. C’est pourquoi, j’ai voulu imprimer une dynamique pour casser toutes ces barrières, en essayant de  croiser toutes ces disciplines, en travaillant dans les écoles, en montant des spectacles » expliquait il déjà au blog Vanves Au quotidien.

    UNE DYNAMIQUE EXTRAORDINAIRE

    Très vite, il a crée les classes de théâtre avec le comédien Alain Belfond, renforcé les classes de jazz ouvertes avec Jean Poidevin, développé  les ensembles en passant de 2  (ensemble d’harmonie, ensemble de petits bois) à 20. Avec ses fameuses classes d’IFM (Initiation à la Formation Musicale) ouvertes aux enfants de 4 ans pour leur faire découvrir le plaisir de comprendre le monde de musique grâce à une alternance d’activités, d’attention soutenue.  Il a  énormément développé le violoncelle, la contrebasse, l’alto, la harpe, le clavecin avec même du « luth renaissance ». Lorsque la communauté d‘agglomération a pris en main le Conservatoire de Vanves en 2005/06, il a  bénéficié d’une dynamique extraordinaire en pouvant augmenter les heures d’enseignement, titulariser la grande majorité des professeurs alors qu’ils étaient en CDI,  et rajouter des classes de Luth Renaissance, de clavecin en achetant deux clavecins, et une classe d’orgue avec le nouvel orgue de l’église Saint Remy, développer le cor, le saxophone, des classes de guitare-jazz, acheter du matériel de percussions… grâce à des investissements qui avaient démarré sous le mandat de Didier Morin : 4 pianos à queue, des  pianos droit, un saxophone baryton, une deuxiéme clarinette basse, 4 timbales, plusieurs batteries, des amplis, des sonos... « que nous aurions eu du mal à acheter du temps de l’association de l’Ecole de musique… » explique t-il

    UNE VIE D’ARTISTE

    Parallélement à la direction de ce conservatoire, il menait une vie d’artiste : « J’ai toujours accompagné des artistes, étant pianiste et saxophoniste totalement classique de formation, en n’ayant jamais pris de cours de jazz ou de musiques actuelles ». Son itinéraire artistique l’a ainsi conduit au fil des années à accompagner des chanteurs tels qu’Allain Leprest, l’un des plus grands auteurs actuels, Enzo Enzo, Kent, et même Claude Nougaro au pied levé. Son intérêt pour le théâtre l’a également permis d’accompagner le comédien Henri Courseaux, Molière du meilleur second rôle 2010. Jean-Louis Beydon a ainsi participé à de nombreux concerts aux quatre coins du monde : Usa, Japon, Allemagne, Canada, Russie, …et a joué dans de grands festivals de chanson en France : Avignon, Bourges, Francofolies, Chorus 92, Montauban,…ainsi que dans des salles mythiques : Olympia, Bobino, Casino de Paris...

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS SUSCITE UNE MANIF

    Le Collectif pour la gare de Clamart a organisé Jeudi dernier, une manifestation qui a  rassemblé 200 à 250  riverains, sur ce qui reste de la place de cette gare (SNCF Paris Montparnasse). Il s’agissait de protester contre le déclassement de la place de la gare SNCF par le maire de Clamart qui a le projet de construire des immeubles. « Nous avons trouvé cette façon de faire à la fois insolente et brutale, d’autant plus qu’elle est antinomique de ce qui doit se dérouler sans le futur avec la construction de la gare de GPE Fort d’Issy/Vanves/Clamart qui va accroître la circulation dans ce secteur » expliquaient les responsables de ce collectif  qui protestaient notamment contre la fermeture du tunnel piétonnier qui permettait de passer d’un côté et de l’autre de la voie ferrée, fort utile notamment pour les PMR.  « Au-delà de la place de la gare elle-même, il y a un terrain de 2ha  sur lequel nous voulons un schéma d’aménagement qui ne soit pas destiné seulement à l’habitat mais qui définisse un plan de circulations des véhicules, des vélos, des piétons. On  ne veut pas obérer le devenir de ce quartier avec un projet qui vient se poser devant la gare et confisquer toutes les circulations. Même s’il a refusé de nous recevoir, le maire est obligé de nous écouter par la force des choses ». En tous les cas, Jean Didier Berger (L.R.) maire de Clamart  les a entendu  puisqu’il  devrait organiser des ateliers de travail durant l’été pour faire cette concertation que ses riverains réclament. « On verra ce qu’il en sera car il souhaite ainsi faire valider l’architecture des bâtiments qui ressemblera un peu à ce qui a été fait au Plessis robinson, ce qui est dommage. Mais le plus important pour nous est le plane circulation dans un site où se rencontres 4 communes et qui parait sous dimensionner pour faire face aux flux de circulation que provoquera cette gare »

    LES PARENTS POUR LA SUPPRESSION DES NAP

    Les nouveaux rythmes scolaires suscitent encore des débats à la fin de cette année scolaire. Un nouveau comité de pilotage est prévu le 15 Juin prochain au cours duquel la municipalité devrait prendre une décision. Après le 2éme Comité pilotage le 31 Mars, les parents d’élèves avaient été consultés  par les services de la ville (522 réponses dont 217 pour les maternelles et 305 pour les primaires soit 26,69%) sur trois possibilités :

    -          Le maintien des NAP pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires qui a reçu 22,24% d’avis favorable (28,17% en maternelles et 17,97% en élémentaires)

    -          La transformation des NAP en accueils périscolaires pour les enfants des maternelles et le maintien des NAP pour les enfants des primaires : 29,53% d’avis favorables (31,46% en maternelles et 28,14% en élémentaires)

    -          La suppression des NAP et leur remplacement pour de accueils périscolaires pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires : 48,23% d’avis favorables (40,38% en maternelles et 53,90% en élémentaires).

    Ainsi les parents d’élèves se prononcent pour un retour de l’accueil périscolaire qui, s’il devait être retenu à la Rentrée 2015, serait de toute façon calqué sur les nouveaux horaires mis en place avec ses nouveaux rythmes scolaires lors de la Rentrée 2014.

    DES FIGURES HISTORIQUES DE L’ECOLE DE LA MUSIQUE A LA RETRAITE

    L’un est rentré en 1969 comme professeur pour devenir son directeur en 1985, l’autre l’a rejoint en 1974 comme professeur, et tous les deux ont fait de la scéne : Jean Louis Beydon et Jean Toral sont des figures historiques de ce conseervatoire de musique qui va enfin déménager dans ce bâtiment tant attendu et espéré par eux et par d’autres. IIs auraient pu jouer un concerto pour piano et guitare qui sont leurs instruments de prédilection. Bernard Gauducheau en présence de nombreux élus dont Isabelle Debré, les deux maires adjoints à la culture qui se sont succèdès depuis 2001, des professeurs de ce conservatoire étaient présents hier en fin d’après midi à l’hôtel de ville pour saluer leur départ à la retraite. Mais ils vont continuer à vivre et faire aimer la musique : Jean Toral va se consacrer complétement à la composition, et continuer à donner des récitals dans différents pays d'Europe dont l’Espagne dont il est originaire. Il est fier d’avoir joué devant le roi Felipe. Jean Louis Beydon qu’on n’image plus au piano, lui qui a tant accompagné d’artistes comme Nougaro sur scéne. La ville les a remercié d’avoir fait aimé la musique à des milliers de jeunes vanvéens, souvent en transgressant les codes des écoles de musique très classiques, en leur attribuant des médailles de la ville.